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Shah Rukh Khan, acteur et
producteur est né à New Dehli (Inde), le 2 novembre 1965 ; son père était entrepreneur
et sa mère magistrate.
 De sa jeunesse dans la
capitale, Shah Ruckh garde toujours un souvenir attendri et, malgré le fait
d’être né musulman, il garde envers les autres religions le plus grand respect.
Il fit ses études à New Dehli
où il démontra déjà son goût pour les pitreries, tout en étant un bon élève.
« Pendant son Master en Mass
Communication à l’université —raconte Maya, spécialiste de Shah Rukh Khan —,
il
fait ses classes dans les séries télé, ce qui lui vaut de...ne pas terminer ses
études et de se faire connaître dans la série télévisée Fauji. »
A peine âgé de 15 ans il perd
son père. Plus tard, il aura alors 26 ans, ce sera le tour de sa mère, pour
laquelle il avait un amour inconditionnel. Cette perte motivera son
rapprochement de Dieu ; « il pleure beaucoup et commence à croire en Dieu, car
c’est le seul espoir de revoir sa mère un jour, dit-il. »
Il
rencontre Gauri
Au lycée il rencontrera Gauri
et voudra se marier, mais la famille de la jeune fille refusera que celle-ci
 épouse
un « musulman, mal coiffé et sans situation ».
Face à ce refus, les deux
jeunes gens n’ont d’autre alternative que de se voir en cachette.
En effet, selon la même
spécialiste, « ils entretiendront pendant 6 ans une liaison cachée et iront
jusqu’à faire croire aux parents de Gauri qu’ils se sont mariés secrètement. Les
parents admettent enfin leur mariage ».
Que ne faut-il pas faire
quand on aime vraiment !...
Ils se sont mariés en 1992 et
sont les parents de deux enfants : Aryan (1997) et Suhana (2000).
Ses
débuts au cinéma
La carrière cinématographique
l’attire : pour suivre sa “vocation” il n’hésite pas à « prendre la route », et
à se déplacer à Bombai où sont concentrés tous les studios, Bollywodd y compris.
Après bien des insistances
auprès des producteurs, il finit par décrocher un rôle et fait ses débuts
timides en 1992. Mais, c’est en 1993 qu'il prendra vraiment son envol en se faisant
connaître dans des rôles de tueurs psychopathes : Daar et Baazigar,
rôles qui « auraient put — selon Maya — enfermer Shah Rukh Khan dans des emplois
de “vilain”, dans un contexte où on aime les héros sains et innocents... Mais il
se distingue par une interprétation originale, à la fois inquiétante et
attachante. Baazigar lui vaut sa première distinction de Meilleur
Acteur. »
Producteur
« Doté d’une énergie
légendaire — c’est toujours Maya qui nous le raconte —, il ne se contente pas
d’être acteur : en 2000 il crée une société de production, Dreamz Unlimited,
avec deux amis de longue date : l’actrice Juhi Chawla et le réalisateur Aziz
Mirza. Les premiers films, Phir Bhi Dil Hai Hindustani et Asoka,
sont des “flops” mais en 2003 il renoue avec le succès commercial. En 2004 il cré
“Red chillies”, sa propre société de production, au nom de son épouse. Il
produit le premier film de son amie chorégraphe Farah Khan : Main Hoon Na,
puis en 2005 Kaal avec son ami Karan Johar, Paheli... »
Le
showman
Shah Rukh Khan est un homme
de spectacle : il ne contente pas de jouer dans des filmes ni même d’en
 produire,
la scène l’attire et, avec une maestria étonnante il conçoit des spectacles,
dont “Temptations 2004”.
Ce spectacle « avec Preity
Zinta, Rani Mukherkjee, Saif Ali Khan, Arjun Rampal) a fait salle comble dans le
monde entier, des États Unis à Dubaï en passant par l’Angleterre, l’Allemagne,
le Surinam et l’Afrique du Sud, mais n’est hélas pas passé en France » regrette
Maya et, elle n’est pas la seule à le regretter.
Superstar
Nous continuos à emprunter à
Maya des extraits de l’article très documenté qu’elle a écrit sur le chouchou de
Bollywood :
« Shah Rukh Khan est depuis
dix ans “la” superstar, le “Baadshah” (empereur) de Bollywood, le seul acteur
comparable à Amitabh Bachchan. Le Président de l’Inde lui décerne le Best Indian
Citizen Award en 1997, il fait la couverture du Times en 2004 où il figure parmi
le “Top 20 Asian Heroes”. La popularité de Shah Rukh Khan dépasse le
sous-continent indien et la diaspora des NRI, pour conquérir l’Orient, le Moyen
Orient (depuis longtemps) et l’Occident (depuis quelques années). D’ailleurs la
plupart des films Bollywood qui sortent sur les écrans français ont Shah Rukh
Khan en tête d’affiche : Devdas en 2003, KKKG (La famille
indienne) et Kal Ho Na Ho (New York Masala) en 2004, Swades en
2005 et Veer Zaara en 2006.
Ses derniers films ont
parfois plus de succès “hors frontières” qu’en Inde, ce qui n’est pas pour lui
déplaire, ayant bien compris l’intérêt du marché extérieur en tant que
producteur mais aussi en tant qu’ambassadeur de la culture indienne, qu’il tient
à mettre en valeur, dans ses productions.
Il compte des millions de
fans, mais cet homme charismatique, à la fois arrogant et humble, reste très
attaché à sa femme et à sa vie de famille, proche de sa fille Suhana et de son
fils Aryan qui double avec lui le dessin animé de Disney “Les Indestructibles”.
Cet acteur n’a ni un physique
d’Apollon ni une carrure d’athlète, mais il a un talent tout particulier — et
très universel — pour exprimer les émotions, pour partager ces émotions avec les
spectateurs (trices) ; il a l’art de pleurer et de faire pleurer, aimer,
souffrir, douter, rire... Passant en douceur des rôles de jeune fiancé à des
rôles plus matures, la quarantaine lui va bien.
Shah Rukh Khan est venu à
Paris pour l’avant-première de Veer-Zaara, à l’ouverture de la Bollywood Week
2006. »
Filmographie
Daar
(1993)
Baazigar
(1993)
Dilwale Dulhania Le Jayenge
(1995)
Army
(1996)
Dil To Pagal Hai
(1997)
Dil Se
(1998)
Kuch Kuch Hota Hai
(1998)
Chaahat
(1999)
Baadshah
(2000)
Kabhi Khushi Kabhi Gham
(2001)
Ašoka
(2002)
Devdas
(2002)
Chalte Chalte
(2003)
Swades
(2005)
Veer Zaara
(2006)
… et la liste serait encore
bien longue, car il a à son actif plus de 50 filmes.
Pour des plus amples
renseignements, je n’hésite pas à vous renvoyer vers celle qui semble être
actuellement la spécialiste de Shah Rukh Khan :
Maya.
Sites de référence :
http://www.vluvshahrukh.com/
http://www.shahrukhkhan.org/
http://www.fantastikasia.net/
Alphonse Rocha |
